Afin d’élargir le travail de réduction des risques centré sur les risques d’inondations et ceux liés à la propagation de la COVID-19, Salam LADC et SEED ont conjointement répondu à l’appel à projet de International Council of Voluntary Agencies (ICVA) pour lutter contre l’exploitation et les abus sexuels des travailleurs humanitaires sur les communautés locales. 

Ces risques représentent un enjeu majeur de l’action humanitaire au Liban et notamment dans la plaine de la Bekaa où vivent plus de 350 000 réfugiés syriens qui dépendent de l’aide humanitaire. Les récents évènements – pandémie COVID-19, explosion du port de Beyrouth, crise économique et sociale – ont accentué les risques pour les populations réfugiées, ainsi que pour les communautés hôtes.

OBJECTIF DU PROJET

Le projet a pour but d’informer et de sensibiliser les communautés locales – hôtes comme réfugiées – au moyen de se protéger et de répondre à l’ensemble des violences verbales, psychologiques et physiques sur les majeurs et sur les mineurs.
Le projet repose sur trois axes destinés à renforcer les communautés locales pour accompagner à rétablir un rapport de force équilibré entre “ceux qui apportent l’aide” et “ceux qui la reçoivent’’

– Connaître ses droits, les systèmes de l’aide, et les obligations des travailleurs humanitaires;
– Maîtriser l’ensemble des mécanismes de protection et de réponse;
– Concevoir des outils communautaires pour prévenir toute forme de violence sexuelle.

ACTIONS DÉVELOPPÉES DANS LE CADRE DU PROJET

Réalisation de trois types de focus groupes avec les communautés locales (femmes/parents/enfants/hommes) pour les sensibiliser sur ces sujets et travailler avec elles sur les moyens de mitiger ces risques

LES PARTENAIRES DU PROJET